d'une "Casa nostra" à une "nuestra casa"...
Septembre. Les parents (et grands-parents, et grande tante, tant qu'à faire...) de Matteo se font littéralement envahir de cartons contenant tout notre appartement, et acceptent de nous accueillr, moi et Noah pendant quatre semaines, pour laisser à Matteo le temps de nous trouver un nouveau chez nous à Carboneras.
Nous avons donc dit adieu, non sans un pincement au coeur à l'appartement qui nous a vu évoluer...
Jeunes mariés, ventre qui s'arrondit, bébé qui pleure, qui grandit, qui fait ses premiers pas, beaucoup de souvenirs entre ces murs...
La tâche n'était pas simple pour Matteo qui devait trouver un appart' assez spacieux pour nous trois+visiteurs occasionnels, pas trop loin du centre, si possible avec vue sur la mer (pourquoi s'en priver?) mais je vous laisse constater qu'il s'est bien débrouillé...
Vues de loin et de près...
Et quelques vues de l'intérieur... J'avoue que dîner devant un coucher de soleil, à la mi-octobre, c'est plaisant...
Dans mon prochain billet, je vous emmène en dehors de l'appart, il y a tant de choses à découvrir! Bises!
de l'eau sous les ponts...
Dans mon dernier billet, il était encore question de mon emménagement à Milan...
Disons qu'il serait très difficile de résumer ces dernières années (!!) sans publications sur ce blog.
J'ai utilisé mon temps libre à beaucoup d'autres choses qui me tenaient à coeur :
la réalisations d'albums photos, écrins de mes plus beaux souvenirs, la peinture, mes premiers pas en couture (I love Singer), La salsa portoricaine pour ne pas déprimer en l'absence du mari réquisitionné sept longs mois en Slovaquie, l'éducation montessori auprès de mes (un peu trop?) nombreux élèves, l'écriture (trop peu?) d'histoires pour ces mêmes monstres, les cours de français pour certains d'entre eux, et même un pour aider un papa et... le plus important... On est devenu trois!!
La place qu'a pris ce petit être dans nos coeurs et dans notre espace spatio-temporel est inversement proportionnelle à ses dimensions... Mon cher ange étant très demandeur de jour et de nuit (je pense être devenue un vampire...ou une chouette...), j'ai occuppé le temps de ses rares siestes depuis quinze mois (aujourd'hui! joyeux moisiversaire!!) à... DORMIR.
Bref, je suis sûre que vous me pardonnerez, et je tenterai de me faire ratrapper en publiant un peu plus souvent.
Le thème a changé, nous avons quitté notre belle Milan, car j'ai finalement réussi à l'aimer, pour respirer un peu d'air marin en Andalousie! Je vous propose de chausser vos tongs et de m'accompagner à Carboneras pour cette parenthèse d'un an dans le seul désert d'Europe, le parc de Cabo de Gata!
VAMOS!
aperçu début emménagement
Je me rends compte que j'ai publié des photos du "chantier appartement" mais n'ai donné aucun aperçu de la naissance de notre nid douillet depuis qu'il est vivable...
Pour le salon, j'avais envie d'un style très naturel, couleurs sable, vert, turquoise, j'aimais assez le style de ce salon réalisé par ma copine Valérie Damidot :
Le résultat est assez différent mais très agréable à vivre. Notre salon/salle à manger est plutôt chaleureux, zen, et agréable à vivre, surtout quand les amis s'y invitent...
Je n'ai pas encore de photos jolies de la cuisine pourtant très mignonne. L'idée du départ était de créer une cuisine sur le thème des pubs irlandais. Ayant récupérée gratuitement une cuisine d'un joli rose tendre, le thème s'est transformé en déclinaisons de cup cakes et autres sucreries dignes de la chocolaterie du bon Charlie.
AVANT
APRES
Pour ce qui est de la chambre, nous sommes en pleines transformations. Nous avons récupéré une superbe commode à tiroir, centenaire (merci papi et mamie de Matteo). Nous l'avons décapée, traitée à la seringue, je vais lui donner une jolie teinte rouge cerise (il faut oser, j'ose!), recouvrir ses tiroirs de toile cirée à tulipes et, lorsque j'en aurai fini avec elle, je m'attaquerai aux petites tables de chevet qui n'ont pour l'instant rien de poétique...
Un jour ou l'autre, je finirai aussi par finir de retaper les fauteuils Louis XV de ma grand mère qui trouveront eux aussi leur place dans la suite royale.
Pour l'instant, un AVANT/"APRES EN COURS"
On est encore en plein aménagement, mais ça commence à ressembler à une maison, pas vrai?
"il faut cultiver notre jardin..." (Voltaire)
C'est pas parce qu'on habite le centre de la ville la plus industrielle du pays que l'on doit renoncer au plaisir de de salir les mains de terre, de s'extasier devant un bourgeon timide ou de pleurer un pétale flétri.
Je vous présente donc mes bébés. Commençons par une espèce non identifiée qui a vécu une enfance rapide et une adolescence longue et monotone... Il devrait s'agir de narcisses...
Alors bon, évidemment, rempoter ses plantes dans son deux pièces a des conséquences.
Mais, armée d'un bon aspirateur, je ne recule devant rien pour obtenir la satisfaction d'un mini jardin d'intérieur... admirez plutôt...
Dans la cuisine, une azalée fuchsia, un gardenia bleu (absent de la photo), une plante de la famille des asperges. Dans le salon un ficus qui se remet des maltraitances subies dans le supermarché où il m'a fait pitié.
à la fenêtre, romarin, sauge, basilic (tous trois ont eu une durée de vie très courte et sont remplacés régulièrement)
Sur le chauffe-eau, un cactus sur vase aimanté.
Je voudrais aussi un petit arbuste genre oranger, citronnier mais mon futur époux s'y oppose... Et puis une plante tombante à poser au dessus du meuble télé... et puis un grand jardin avec une terrasse, une balançoire, trois chats, des pins marins, un séquoia, un désespoir du singe, un chêne pluri centenaire, quelques palmiers... hmm il va falloir patienter...
visite parents 2/2
Ayant dû travailler deux jours pendant la présence de mes invités, je les ai laissé sillonner seuls les beautés de Milan tels
la gallerie Vittorio Emanuele
Le cimitero Monumentale, veritable musée à ciel ouvert...
On serait tenté de dire que c'est notre "cimetière du père lachaise" car il attire autant de touristes mais on est loin des petites allées qui sentent la mousse et le lierre grimpant, ici, tout est grand, majestueux, et les sculpteurs se sont livrés une véritable guerre artistique !
Comment apprécier la visite de la ville autrement qu'en empruntant ses fameux trams des années 30... intérieur bois s'il vous plaît...
Suivant mon conseil, mes italo-bretons sont allés à la découverte de l'incontournable Côme...
une croisière sur le lac qui leur a permis d'admirer jardins et villas
Ce séjour fut aussi l'occasion de réunir de nouveau les deux familles des futurs mariés pour la grande joie de tous (dont les grands-parents particulièrement heureux de recevoir de la visite transalpine) !
à très bientôt en France pour les préparatifs et la grande fête!!
visite parents 1/2
Mes chers petits parents ont profité des ponts de la fin avril pour venir goûter à la vie milanaise et passer un peu de temps avec leur fille lombarde.
J'ai donc eu le plaisir de les voir arpenter les sentiers du château du duc de Sforza, se chatouiller les papilles le temps d'un aperitivo, s'étonner devant les architectures hétéroclites de Milan, et passer d'agréables moments dans la famille de Matteo.
Le résumé de leur séjour en images :
Le "castello sforzesco" en fleurs...
Les touristes admiratifs devant la fontaine du château.
L'arco della pace, petit bijou séparant le parc Sempione du Corso Sempione,
avenue parsemée de bars et restaurants pour tous les goûts, située à quelques pas de chez nous...
Pour vous donner une idée des proportions de cet arc qui "en impose",
Il s'agit presque d'un carré de h25xL24 mètres
(l'arc de triomphe est h50xL45m... Le double!!!)
Au Banghrabar, mon bar préféré du corso Sempione pour un "aperitivo" tipiquement milanais.
Déco indienne raffinée, buffet très varié avec desserts (c'est rare),
terrasse avec vue sur l'arco della pace, cocktails succulents...
Je crois pouvoir dire qu'il a conquis de nouveaux bretons...
Le lendemain, j'ai entrepris de faire visiter le Duomo, non pas de l'intérieur, mais en partant du toît
qui époustoufle par la multitudes de sculptures et bas reliefs au milieu desquels on se promène.
Après une ascension dont ma petite maman se serait passée, on en prend plein les yeux...
C'était ma quatrième (cinquième?) visite mais l'impression est différente à chaque fois...
Dommage pour les travaux qui ne nous ont pas permis de profiter pleinement de la vue.
En plus de l'étourdissement causé par tant de beauté, j'avoue avoir eu un petit problème de vertige...
Mes fringuants parents, eux, ont arpenté courageusement chaque recoin du toît.
Au retour, la fatigue se fait sentir, place à la détente en compagnie de mon tendre animal...
Susan Lordi, artiste irlandaise.
Ce week end, alors que je faisais du shopping avec "belle maman", objectif sandales blanches, je suis passée par hasard à côté d'une vitrine qui exposait une collection de statuettes qui m'ont littéralement "sauté" à l'oeil!!
Une tendresse, une douceur et un naturel incroyable se dégageait de ces petites silhouettes sans visages et pourtant si expressives.
L'artiste, Susan Lordi, crée ces silhouettes en prenant ses amis pour modèles. Chaque statue est accompagnée d'un voeux qui en fait un petit "porte bonheur" adorable... Je n'en dis pas plus et vous laisse juger... Sachez seulement que je me suis fait la petite folie d'en prendre une qui sera exposé lors d'une occasion particulière...
Magnolia...Forever!!
Magnolia...Forever!
Merci Clo Clo de m'avoir inspiré ce titre.
Près de chez nous, il y a un ... "parc" pour enfants...
C'est à dire un enclos de quelques mètres carrés, avec un toboggan recouvert de tags obscènes que les enfants, heureusement, sont trop petits pour pouvoir déchiffrer...
J'ai toujours trouvé cet enclos triste à pleurer. Moi qui ai passé mon enfance à grimper sur les branches de vieux chênes, courir après les chats dans le potager, jouer au base-ball avec des pommes à cidre... penser que les enfants de mon quartier ont pour terrain de jeu cette petite cour sale et triste, au milieu des immeubles...
Oui mais le printemps est là, et transforme la ville. Ce message rend hommage aux magnolias qui rendent la vie un peu plus rose, en attirant les regards loin des crottes de chien et des murs sales.
Un meuble en plus, un bras en moins...
L'appart' se retrouve pour la énième fois sans dessus-dessous pour accueillir les pièces détachées d'une penderie achetée 60 euros sur un site de seconde-main.
Pendant que "monchou" se balance sur son hamac (confectionné par sa maman adoptive),
Mon chéri, lui, se met à l'oeuvre... Il est fort, il est doué... mais il a parfois besoin d'une assistante...
Alors que la dernière porte se clipsait, une étagère fatiguée de porter perceuse, tournevis et pinces en tous genre décida de se jeter dans mes bras... ou plutôt, SUR mon bras.
L'assistante poussa un grand cri lorsque son biceps en pleine action fut atteint par un OTNI (objet tombant non identifié) qui lâcha un signe noir, encerclé de blanc, entouré d'un bras gonflé et rouge... Photo à l'appui :
ça à l'air de rien comme ça, mais c'était pas beau à voir... Bref, je me suis appliqué sur le bras des bananes congelées (oui, j'ai congelé des bananes, et appris par la même occasion que ça les brûle, mais que c'est très utile en cas d'hématome) .
J'ai fini la soirée à la pharmacie de garde devant un pharmacien incrédule et un fiancé qui craignait d'être dénoncé pour violence conjugale. Mais j'ai une penderie!
Carnaval
Mardi gras fêté comme il se doit à l'école hier matin...
Une montagne de cochonneries à grignoter...
Du classique comme les pop corn, chips, focacce, tartes aux pommes et j'en passe...
Du traditionnel comme les "chiacchiere" appelées aussi "frappe" ou "bugie" dans d'autres régions... qui sont les vraies reines de la journée!!
La recette ici, pour les italophones :
Ingredienti (per 8 persone):
Preparazione:
Impastate la farina con le uova intere, il tuorlo il sale, lo zucchero e il cognac (nel quale avrete messo in infusione, in una scodella, per almeno un'ora la buccia del limone), potete sostituirlo se volete con vino bianco. Lavorate la pasta molto bene poi quando sarà omogenea, lasciatela riposare per una decina di minuti. Tagliate a fette la pasta e passatela nel rullo della macchina per la pasta in modo da ottenere delle strisce molto sottili. Tagliate le chiacchiere con l'apposita rotella dentata e friggetele in abbondante olio bollente. Lasciatele cuocere il tempo necessario affinchè dorino. Poi mettetele su un foglio di carta da cucina per eliminare l'olio in eccesso. Spolverate le chiacchiere con zucchero a velo.